Des recherches sur la résilience des arbres ont pour conséquence d’éclairer notre façon d’appréhender un diagnostic. Là où nous jetterions notre dévolu sur les défauts visibles, nous nous concentrons plutôt sur la capacité de l’arbre à réagir (phénomène appelé ‘mécano-perception’ ou ‘thigmomorphogénèse’). Ceci influe grandement sur la prise de décision de conservation ou d’abattage. Sur ces photos, voici deux exemples d’arbres qui pourraient paraître dangereux et qui pourtant montrent tous les signes de résilience nécessaire à une bonne tenue mécanique (inhibition de la croissance en hauteur, accroissement en diamètre des branches et du tronc, métamorphoses géométriques, surproduction de bois de réaction, accroissement racinaire…).